Pour apprendre son métier, Patrice MOËNNE-LOCCOZ a quitté très tôt sa ville du Blanc, il entreprend un tour de France dès 1981, en apprentissage dans l’Allier, qu’il poursuit en Dordogne, dans le Val d’Oise, le Loiret, le Loir et Cher, la Nièvre et l’Ain où il travaille auprès de « 7 grands Chefs dans plusieurs Relais Châteaux 2 étoiles au Michelin… » ; il effectue des stages chez Taillevent à Paris et au Biblos à Courchevel avec Alain Ducasse.
Au bout de 16 ans, il abandonne la « cuisine de palace » ; après ce parcours culinaire sans faute, Patrice MOËNNE-LOCCOZ et Céline, son épouse, s’installent en 1997 pour ouvrir LE CYGNE au centre ville du Blanc. Ils y réalisent en 2012 des travaux d’embellissement ; sur 2 niveaux le restaurant offre 3 salles de styles différents dont deux sont climatisées. « Philippe RAULY, graveur sur glace et verre en a décoré la façade vitrée…« . Reste que le principal se passe dans l’assiette ; « on mange bien quand le cuisinier est patron, il est là pour que ses clients passent un bon moment… » aime à rappeler Patrice MOËNNE-LOCCOZ. Sa cuisine est généreuse, fine et goûteuse. Fort de ses passages dans de prestigieuses maisons, il sait tirer parti des saveurs, « des arrivages de la mer et des bons produits de la région : homards de la mer, carpes, brochets de la Brenne…« . La carte, les menus à 23,90 €, 38€ et 43€ comblent les papilles des plus exigeants. « Raviole de fromage de chèvre du pays, sauce verlurette…, Quenelle de brochet de Brenne maison, sauce homardine…, Medley tête de veau au foie gras poêlé de canard, vinaigrette à la moutarde violette…, Rognon de veau grillé, crème de lie vin…, Salade de homard bleu frais et décortiqué, grillé à la plancha, vinaigrette marbrée… » régalent les gourmands dans un restaurant chaleureux où tous les publics se côtoient… » souligne le chef.
Le CYGNE est référencé, aujourd’hui, dans les guides Michelin, Bottin Gourmand, Gault et Millau, Routard. Patrice MOËNNE-LOCCOZ est un chef heureux qui ne manque pas de souligner « l’action de Véronique GAULON, Présidente de l’UMIH Berry, pour la profession« , et de rappeler « le concours apporté par le Crédit Agricole dans le développement du restaurant« .
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