La deuxième session du dispositif dédié à l’accélération des projets innovants dans les entreprises aborde sa dernière ligne droite. Alors que les appels à candidature pour la prochaine session démarrant en mars sont en cours, deux participants actuels donnent leur sentiment sur ce que Business Class PME leur apporte.

La vie d’une entreprise ne se résume pas à une simple activité routinière, aussi prenante et lucrative qu’elle soit. Pour qu’une société évolue et s’épanouisse, il lui faut toujours anticiper l’avenir en initiant des projets à plus ou moins long terme, que ce soit pour améliorer un process ou les conditions de travail au sein de ses équipes, pour devancer de nouveaux besoins de ses clients, voire pour réorienter son activité si besoin… Cela étant posé, pour diverses raisons, il n’est pas toujours évident de pouvoir dégager du temps et de prendre suffisamment de recul afin de choisir de miser sur une idée plutôt qu’une autre ou d’approfondir un projet innovant.
Pourtant, ces moments nécessaires pour se poser et réfléchir à ces axes d’évolution revêtent une importance qui pourrait s’avérer décisive pour le développement voire la pérennité de l’entreprise, et ce, quel que soit son secteur d’activité. C’est ce qui a poussé aussi bien Nicolas Guillemain (directeur de Lavox, à Déols) que Jean Panel (dirigeant de la Menuiserie Desbrais-Panel à Veuil) à tenter l’expérience Business Class PME. « Depuis un an et demi, nous avions travaillé un projet de mise en place d’un ERP et de la traçabilité du linge qui a été stoppé financièrement par la crise sanitaire. Nous avions déjà entamé trop de démarches pour faire marche arrière, mais nous ne pouvions aller plus avant dans nos réflexions. Quand l’opportunité de prendre part à Business Class PME s’est fait jour, nous avons tout de suite compris que ce dispositif de six mois pourrait nous être profitable pour mener à bien ce projet. Ce qui est chose faite depuis le 1er janvier dernier. De fait, malgré certains rendez-vous en visioconférence, cette formation s’avère très constructive à bien des égards. Elle nous a permis d’envisager d’utiliser certains outils auxquels nous n’avions pas pensé au départ, de conforter voire de réorienter notre idée première grâce au recul que ces différents ateliers et autres rencontres nous ont permis de prendre. Business Class PME nous sort de notre quotidien et nous permet ensemble de nous poser les bonnes questions sur ce que l’on veut mettre en pratique chez les uns comme chez les autres », explique Nicolas Guillemain, qui a pris en mains les destinées de Lavox en mars 2019 avec son beau-frère et associé M. Besse-Moulin.
Une formation constructive quel que soit le cas de figure
« Avant que Rodhène Popineau ne me parle de Business Class PME, cela faisait quelques temps que j’avais une idée en tête que je n’arrivais pas à cerner pleinement : celle de développer une fenêtre durable pour rénover des menuiseries anciennes grâce à un brevet que j’ai déposé. J’ai pensé que ces six mois de « formation » et d’ateliers entre professionnels me permettraient d’y voir plus clair et de prendre enfin le temps de bien prendre en compte tous les éléments autour de mon projet pour prendre la bonne décision. Cela m’a d’ores et déjà permis d’enclencher, avec un peu plus d’assurance, un virage stratégique pour mon entreprise », explique pour sa part Jean Panel.

Grâce aux contenus des différents modules proposés lors de Business Class PME, chaque participant peut trouver des réponses à ses problématiques. En effet, si chaque projet est par nature différent, le but de toute entreprise est d’arriver grâce à lui à la satisfaction de ses clients. Même le regard extérieur des autres participants peut s’avérer bénéfique, ceux-ci pouvant proposer des solutions auxquels l’entrepreneur englué dans ses problèmes du quotidien et sa vision des choses n’aurait pas pensé. « Il s’agit vraiment d’une formation très professionnelle que je conseille en toute honnêteté à tout entrepreneur qui se respecte. De plus, elle est aidée financièrement, ce qui en fait une réelle opportunité pour les plus jeunes d’entre nous », admet Nicolas Guillemain. Satisfaits de leur participation, les deux dirigeants s’accordent également pour dire qu’en cas d’inscription à une future session de Business Class PME, il faut « un projet un peu mature et que l’on souhaite faire aboutir à court ou moyen terme, histoire de ne pas consommer du temps inutilement ».
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